colle ecs1

vengeance = acte de renvoyer à l'autre ce qu'il nous a fait, en pire, on veut faire souffrir l'autre comme on a souffert. C'est une riposte à une offense. C'est la seule possibilité a posteriori qd on se sent inférieur à l'autre. Mot assez fort, relatif à des sentiments mauvais, comme la profonde amertume. A une fonction cathartique. En quoi peut-on dire que la vengeance est ou non bénéfique ou utile? quelles sont ses fonctions?

I/ vengeance = bénéfique car => soulagement, elle peut être libératrice. On veut faire souffrir à son tour, se sentir en position de supériorité à son tour. on veut pouvoir se laver de l'offense qui ns a été faite. Après on sent que justice a été faite. Ds la nature humaine, se venger est qqch de quasiment normal. Aspect bestial, animal ds la vengeance : il n'y pas de réflexion. Cpdt, il y a qd même préméditation, elle est très importante ds la vengeance. Donc en fait, il n'y pas de réflexion si ce n'est celle qui consiste à trouver le moyen de se venger.
autre type de vengeance : celles non désirées réellement : on va parler de "justice divine", de "destin".

II/ Vengeance pas tjs bénéfique.
-> on ne se sent pas tjs mieux après la vengeance. ex : ds les tragédies grecques et contemporaines (Roméo et Juliette, les tragédies d'Eschyle...) plusieurs personnes d'une même famille meurent et donc les memebres de cette famille veulent se venger mais la souffrance d'avoir perdu un être cher n'est pas atténuée
->on peut avoir un sentiment de culpabilité - on s'est abaissé au niveau de l'autre
->à l'échelle humaine elle n'est pas bénéfique car elle rabaisse la condition humaine (déjà bien basse selon de nombreux philosophes)car on atteint le côté animal de tt à l'heuren on ne réfléchit pas. Le schéma est simple et primitif : "tu m'as fait qqch de mal , je te fais pareil".
-> vengeance ns fait rentrer ds un engrenage infernal, une spirale. René Gira : "cycle infini de la vengeance" : il met en valeur les dangers de la vengeance. ex : les tragédies d'Eschyle (référence très importante).
La vengeance est svt excessive, elle dépasse la faute commise.

III/ Vengrance = Justice??
on ne sait pas. Tout ce qu'on peut dire c'est que la vengeance est qqch de sommaire, primitif, alors que la justice a pour but de punir, de faire régner un certain équilibre. Le but de la vengeance est plutôt de rendre la monnaie de sa pièce à qqn. ex : femmes tondues après la Libération, les collaborateurs pendus grossièrement. On a une sentiment de soulagement après, de justice mais il n'y a pas de procès, de réflexion, d'objectivité. ex : dans Le loup et l'agneau de La Fontaine : derniers vers:  le loup : "il faut que je me venge"(...) le loup l'emporte et puis le mange sans autre FORME DE PROCES. donc ici on voit bien que pr La Fontaine : vengeance ne veut pas dire justice. Enfin, le vengeur se fait justice lui-même, il est à la fois juge ET victime => aucune objecivité possible.

concl : si vengeance n'équivaut pas à justice, est ce que les peines infligées le sont dans de bonnes conditions, avec objectivité et suffisantes?

La culture : c'est un patrimoine spirituelle . c'est ce qui est en nous. On amasse cette culture au fil de nos expériences quotidiennes : par exemple , à l'école. c'est un lieu où nous apprenons de nombreuses connaissance. 

Il existe un travail d'appropriation des données et cela dans tous les domaines . On ne le sait pas au moment présent mais ce sont ces données qui restent , c'est  dire notre culture quand on a tout oublié.  Même quand on a oublie ces choses , ces données culturelles au sens large car on ne s'y reconnaît point : ainsi nous les perdons. Par exemple , les lectures :  certaines de nos lectures sont lointaines et pourtant on retient ces thèmes , certains livres mieux que d'autre car ce sont des thèmes inscrits en nous.

Ces informations qui restent même quand on a tout oublié sont des informations dont on a l'impression qu'on a toujours su : des citations , des lois , des dates que l'ont a appris au gré des cours scolaires , de nos lectures de nos jeunesses qui se fait selon nos intérêts.

Il faut savoir qu'il existe deux cultures et c'est cette diffèrence des 2 cultures qui permet de mieux apprécier la valeur de données culturelles qui reste lorsque tout est oublié. La fausse culture est une culture superficielle , c'est celle qu'on oublie vite car on ne veut pas la retenir ou selon un processus intellectuel on ne s'en souvient pas à cause de nos intérêts personnels. On tente de la rechercher dans nos mémoires quand on en a besoin ,selon nos envies . C'est une culture utilitaire et non passionnelle. C'est cette culture qui est la plus vaste en nous mais c'est qui est la moins pérenne en fonction de nos oublis.

La vrai culture est un patrimoine , un socle de données , différente selon les individus , qui se constitue selon les histoires personnelles , de sa personnalité . C'est une culture diversifiée. Elle fait partie de notre substance . Ces données : on les ait , on les comprends , on les a assimilés. Ce n'est pas forcément des données intéressantes et d qualités mais nous pouvons en parler avec une certaine aisance et sensibilité. C'est un vestige , qui est le fruit d'une accumulation  : on devient en tant qu'homme en fonction de nos expériences de plus en plus cultivé.

C'est cette culture qui reste qui est une partie de nous  : c'est cette vraie culture qui reste quand on a tout oublié.

I. Raisons de la pénurie de biens de consommation et d'alimentation

Je ne donnerai qu'un plan moyen pour résumer les grandes idées qu'il fallait développer (il peut surement y avoir mieux ). Je tiens à préciser qu'il y a surement des choses à compléter, mais dont je ne me souviens pas pour l'instant.

INTRO:
Problématique= l'entre deux guerres un tournant pour les empires coloniaux ?

I. Les colonies touchées par les problèmes de leurs métropoles

        1°) Touchées par la Première Guerre Mondiale

Ponctionnées en hommes et matières premières.
Les colonies voient les métropoles autrement ( se sont entretuées).
Colonies, malgré apports humains, touchent des pensions moindres.

2°) Dans les années 20 et 30

Explication rapide des problèmes de cette période dans les métropoles.
Conséquences sur les colonies: obligation d'importations...

II. Les colonies comme roue de secours

1°) Les métropoles se servent des colonies pour améliorer leur situation économique

ex de la Grande Bretagne dans les années 30 => accords d'Ottawa et préférence impériale
idem pour la France

2°) L'affirmation de la domination coloniale et fierté

Aucune remise en cause du bien de la domination.
ex de l'exposition coloniale de 1931 en France à développer
Art nègre (Picasso...)

III. La montée des contestations

1°) Les contestations internes aux colonies

Apparition de mouvements nationalistes ( voir Gandhi, Bourguiba...) et revendications.
Les Quatorze Points de Wilson renforcent ces contestations.
Le rôle de l'URSS qui devient le modèle de la lutte anti-impérialisme.( voir Lénine)

2°) Les contestations internes aux métropoles

Rôle des partis communistes
Rôle des intellectuels ( André Gide, Voyage au Congo )

CONCLUSION: annonce le vaste mouvement d'indépendance d'après-guerre

Intro :

sens faible : respecter les normes

sens fort : pression sociale qui fait que l'on change d'opinion dans le sens des normes --> passivité

==> anti conformisme : s'opposer aux normes établies et donc être actif ?

Etre anticonformiste apparait alors comme un comportement + responsable car esprit critique présent .

problématique : le rapport entre conformisme et anti-conformisme

I. Conformisme : causes conséquences

causes : pemet unité sociale

les normes sont

1)à l'origine du groupe

2) sont crées ou affirmées par le groupe pour créer un sentiment d'appartenance et donc de distinction des autres groupes

conformisme religieux --> la famille protestante américaine bien sous tous rapports

conformisme vestimentaire --> la mode banlieue

conformisme de loisirs et de gouts

les dérives du conformisme

1)importance de l'apparence (ex : le politiquement correct, l'exclusion des jeunes "ringards")

2) expansion du modèle américain --> conformisme implique risque de l'uniformisation (ref : Lévi Strauss et la monoculture)

Mais surtout la passivité

3) la passivité : les moutons de Panurge de Rabelais --> tous les moutons suivent l'un des leurs et tombent de kla falaise

en effet se faire violence pour refuser ses vrais désirs, ses opinions, pour privilégier ceux du groupe qui ne sont pas forcément les meilleurs

ex : si on prend en compte aussi le rôle de la contrainte, certaine forme de conformisme chez les SS ou chez les collabos (auto censure)

ex : les dérives sectaires

transition : être anti conformisme est ce refuser la passivité , l'importance de l'apparence ou l'uniformisation des cultures ?

II. Anticonformisme contre conformisme

1. figures de l'anticonformisme

historique :revolutionnaires francais, resistants, etc...

religieux : Siddharta, humanistes, lumières, etc..

social :les hippies de mai 68 , ...

2. mais résultats = de nouvelle normes = un nouveau conformisme !

les hippies se sont rangés ou même ont crée notre modèle de vie occidental d'aujourd'hui

siddharta a mis en place le boudhisme

3. l'exemple de l'art :

*la mode commence par l'exentrisme , la nouveauté puis finalement devient la norme = la mode c'est être en avance sur son temps

*les mouvements comme le romantisme sont vus comme revolutionnaires par rapport au classicisme alors qu'aujourd'hui ils sont vus comme classiques par rapports à l'art moderne

ex : le rap, au depart il y a 30 ans, mouvement de rebellion par rapport à une société américain inégale --> finalement rap US= formaté

Conclusion :

alternance conformisme , mouvement de revolte entraine évolution de nos sociétés

La crise des 30s touche les pays capitalistes, venue des EU. Le FP arrive dc au pv en 36 dans un contexte de crise éco en France. Coalition formée pour pallier la crise.
Pb : Quelle a été l'oeuvre du FP ? Cett pol a-t-elle été efficace ?

I/ L'élection du FP et ses actions

A- L'arrivée au pv du FP
crise arrive en 35 : pop en difficulté ; front uni ctre le fascisme : inquiétude (Hitler + 6 fev 34)composition: SFIO, PC, Pradical
campagne : slogan, programme (social, croissance, préserver capitalisme) => FP élu aux éléctions législatives d'av.mai 36. L.Blum au pv

B- Les mesures du FP
grèves => négoc tripartites (Etat arbitre entreprises, syndicats)
7/8 juin 36 : accords Matignon ; lois sociales (durée de travail, scolarité, congés payés) ; mesures gouvernementales : Gds Travaux : augm D sans augm O = efficace pr sortir de la crise, ctrl de l'Etat sur Bque Centrale, nationalisations (+ 37 : SNCF)
ambiance euphorique : congés payés,...
pol extérieure:  non-intervention en Espagne

II/ Les difficultés rencontrées

A- Extérieures au Front
la dte opposée : augm prix => dim pv d'achat + départs de capitaux => dévaluation du frc en 36
L. Blum -> fonds de stabilisation des changes + ctrl des changes ms radicaux refusent : pas de pol monétaire possible => Blum démissionne (juin 37).Revient plus radical > redémissionne
loi des 40h mal respectée

B-Internes
parti radical : son électorat classes moyennes; mesures plus pr ouvriers que pr classes moyennes => mécontentement
grèves successives, ministres "harcelés", remis en cause

III/ Bilan : la France en 38

A- Economique
gains de productivité : mieux faire accepter capitalisme et fordisme aux ouvriers gràce aux mesures sociales => prod augm
industries fortes : automobile, aéronautique ; FP a relancé l'armement => augm déficit
pb financiers : dévaluations successives

B- Social/ Population
congés payés : gde nouveauté; meilleure reconnaissance de l'ouvrier. Leur pv d'achat a augm
mesures face au faible dynamisme démographique (classes creuses, solde naturel negatif) : système d'alloc ; code de la famille

Ccl: pol populaire, socialiste, a permis d'amortir le choc de la crise sur les populations (idem ds les autres pys capitalistes : chgt de majorité)

introduction: De nos jours , l'argent occupe une place prépondérante dans nos sociétés actuelles : en effet , tout homme qui n'a pas suffisamment d'argent est en quelque sorte banni de la société , toute entreprise en difficulté financière est exclu des circuits. Nous allons nous demander l'impact de l'argent sur les hommes

I. l'évolution de l'argent (aspect éco)

en premier : troc : produit <=> produit puis : produit <=>coquillages , cailloux , ensuite : produit <=> monnaie métallique . Et enfin : produit <=> papier , carte bleue ,chèque.                                       certaine dénaturalisation de l'argent on passe du concret à l'abstrait.                                                   

de nos jours , difficulté pour les enfants de prendre conscience de la valeur de l'argent : les parents acceptent les caprices d leurs enfants et leurs achètent quasiment tous selon leurs moyens. même, ils existent des enfants utilisant la carte bleue ; un  journaliste du journal Le monde a écrit un article : l'argent et les enfants : un enfant demande à son père comment cela se fait qu'en mettant une carte bleue dans un distributeur, il y a de l'argent liquide qui sort du distributeur .

véritable problème de conscience chez les enfants .étant donné que la valeur de l'argent n'est pas su, pb : peut on tt acheter , même le bonheur ?

II. L'argent , le paraître et le bonheur

argent souvent assimilé à la richesse : bijoux , or , vêtements de marque . Or , existence d'un paraître riche : bijoux en toc , objets contrefaits . L'argent influence le paraître de l'argent et crée des inégalités dans ce paraître . ces inégalités se sont accrues à cause de la révolution industrielle : industrialisation => production de masse =>standardisation ms volonté de certains de se différencier => inégalités sociales et inégalités dans le paraître

Einstein : volonté d'assouvir sa passion pour la physique , les USA lui ont permis de créer la bombe A => il s'est enrichi cpt : certains remords des scientifiques => culpabilité => pas de bonheur .

référence ; Faust  Goethe qui vend son âme contre le savoir scientifique : goethe prend conscience de la valeur marchande du savoir.

III. L'argent dans la société

Rapport complexes : Max Weber : le protestantisme et l'esprit du capitalisme : il existe deux rapports dans les sociétés occidentales vis à vis de l'argent : un rapport catholique et un rapport protestant: le rapport catholique : rapport  de honte par rapport à la possession de l'argent , secret , on ne demande pas à quelqu'un combien il gagne en Europe . ce la est due à la perception de l'église chrétienne : les hommes peuvent s'enrichir. cependant , c'est dieu qui a ke pouvoir du temps : or l'argent prend souvent de la valeur dans le temps et c'est pourquoi l'église condamne les taux d'interets.cependants , il ne condamne pas les oeuvres caritatives car dans ces faits on prouve l'amour d'autrui.C'est un rapport assez hypocrite. Relation protestante : décomplexé c'est à dire que l'argent n'est un vil en soi car on a été créée par dieu t seul un poignée d'hommes rejoindront le paradis . étant donné que la vie sur terre est une fatalité , il ne faut tout de même pas en oublier de rester humble .

Rapport bipolaire de l'argent dans la société : crée des échanges . cpt , les détruit car ils deviennent des rapports de plus en plus abstraits et de moins en moins humains.  De plus , certains mépris de certaines entreprises face à la pauvreté : pour avoir le plus de bénéfices , on accepte le travail des enfants , on accepte la censure ( qui un obstacle à la liberté ) seulement pour conquérir des parts de marchés : ex de Google en Chine. L'argent crée inévitablement des inégalités , une certaine forme d'intolérance : l'argent détruit les civilisations => une mondialisation profitable pour une poignée d'entreprises et de personnes  ( référence  à l'entropie de Levi strauss). Déification de l'argent : tout devient acceptable. Devise mondiale hypocrite s'il en existe une : liberté d'entreprendre , bénéfices , argent

Cependant , même s'il existe une certaine dénaturalisation de la l'argent , l'argent reste un bienfait dans certains cas : tout travail mérite un salaire : société communiste  => cela permet aux russes une certaine liberté , moins de contraintes et une envie de produire un peu plus pour  améliorer son confort.

la figure du riche : avare de moliere , picsou  , le juif aussi : personnage irritables voire mêmes insupportables pr leur mépris, leur dédain de la société , leur supériorité ainsi que leur comportement vis à vis des autres. svt on a considéré les juifs comme des personnes riches : des le 16 ème siècle , la population européenne voient en eux des banquiers , souvent des usuriers => image négative , contribue à l'antisémitisme . affaire dreyfus mais surtout affaire du juif qui s'est fait tué par un gang car ils pensaient que comme ils étaient riches , sa famille accepterait de payer une rançon  . cpt , la famille n'a pas pu payé : le corps de l homme fut retrouvé près de chemins de fer en île de France ( faits datant de 2005-2006)

fifure de Judas : le riche reste un traitre : comparaison à Judas  qui soi disant à vendu le christ pour s'enrichir. Tableau de la cene ou on voit Judas avec une bourse  : expression langagière : " c'est un judas" : c'est quelqu'un qui aime l'argent

conclusion :

l'argent a une place importante dans nos sociétés et tend à détruire les civilisations .Elle entretient des rapports inégalitaires entre les hommes : c'est une société injuste  qui tend à s'opposer ou même les gouvernements y ont un rôle : elles interviennent dans la création , le rachat , la privation des entreprises : en France , plusieurs sociétés se font privatiser pour renflouer les caisses de l'état . Mais quel est le véritable rôle du gouvernement : le bien être de sa population ou son classement parmi les plus riches , comme on le trouve dans des magazines comme le businnessweek ou le forbes.

Tu vois la paille dans l'oeil de ton voisin, tu ne vois pas la poutre dans ton propre oeil (phrase extraite d'un évangile)

Intro: phrase biblique donc par nature assez moralistrice. structure dichomititique de la phrase = tu vois, tu ne vois pas. ainsi l'homme perçoit aisément les défauts des autres mais il lui est quasi-impossible de se remettre lui-même en question.

I L'homme a structurellement besoin de critiquer

il est inhérent à la nature de l'homme d'avoir besoin de juger l'autre, de le critiquer pour se rassurer sur ses propres défauts mais surtout pour éviter de faire un travail sur lui même.
souligne la difficulté pour l'homme de se percevoir, n'ayant pas une vision extérieure par définition: ce que Descartes explique avec l'exemple de la montagne. de loin, on la perçoit très bien , mais lorsqu'on se trouve à son "pied", on en voit plus rien.

II Nécessité de chercher à se connaître

Avant d'observer les autres, l'homme doit faire un travail d'introspection, ce qui lui apportera plus d'indulgence vis-à-vis des autres ayant réalisé qu'il a lui aussi des (gros) défauts.
La phrase de Platon "connaîs toi toi-même" extraite du fronton du temple de Delphes souligne bien l'utilité de l'observation de soi-même pour parvenir à comprendre la nature de l'homme. l'homme ne s'abaissera ainsi plus à de vils critiques sur autrui étant parvenu à prendre lui même conscience de sa nature.

III Actualité

la récente loi française qui punit sévèrement la négation du génocide arménien est une parfaite illustration de cette phrase. l'état français se permet d'interférer dans les affaires de la Turquie alors qu'elle-même "n'a pas balayé devant sa porte"  ex: les harkis, guerre d'Algérie.. ( la nécessité de la reconnaissance du génocide n'est évidemment pas remise en cause ici....)

Conclusion
Véracité de cette phrase qui est pourtant assez réductrice de la condition de l'homme.
nécessité d'introspection..
souligner la forme surprenante de cette phrase. les formules bibliques sont généralement plutôt heureuses alors qu'ici la visualisation de la paille et de la poutre dans l'oeil est assez maladroite.

sujet : EGALITE SOCIALE ET INEGALITE NATURELLE

  I/ L'égalité sociale
notion utopique car elle n'est jamais atteinte. Les sociétés qui ont tenté d'être égale socialement ont échoué (URSS : échec; Chine et Corée : régimes autoritaires; peuple svt ds la misère et économies troublées)
II/ Inégalité naturelle
sont de 2 types :* celles réellement naturelles, scientifiquement (dûes à la sélection naturelle) : la force, les maladies etc... (par contre : inégalité d'intelligente?? Question à soulever)
                        * celles qu'on va appeler "naturelles" car le sont en apparence mais en fait sont sociales : l'environnement ds lequel on naît, si on est issu d'une famille riche ou pauvre etc... ces inégalités sont indépendantes de notre décision, dûes à notre naissance. Elles sont dûes à des processus sociaux qui créent surtout des inégalités géographiques (lycées meilleurs selon leur localisation etc...)
III/ Corrélation entre ces deux notions?
inégalités "naturelles" sont causées par les inégalités sociales, et non l'inverse. Egalité parfaite entre les hommes nécessite une égalité sociale parfaite et comme on l'a vu c'est utopique.
comment faire alors pour remédier à cela?
on s'est aperçu qu'il y avait des inégalités naturelles dès le XVIIIème siècle (philosohie des Lumières) et surtout pendant la Révolution => DDHC. Article 1 : "tous les hommes naissent libres et égaux en droit." pourquoi en droit et pas seulement "naissent libres et égaux"? parce qu'on se rend compte que les inégalités sociales ne peuvent pas être contrôlées, on reconnaît leur existence donc on donne des garanties, on donne les mêmes moyens pour tous de s'en sortir, mais après, les inégalités naturelles feront la différence. Donc potentiellement: on est tous égaux mais comme on sait que ce n'est pas vrai (sélection naturelle, gènes etc...) on donne les mêmes droits à tous, sans supprimer les inégalités naturelles. Actuellement, qd des mesures sont prises dans ce sens, on appelle ça "l'égalité des chances" (ex:les ZEP)
enfin pour surmonter les inégalités, pour qu'elles ne soient pas irratrapables, les humanistes ont mis l'accent sur le rôle essentiel de l'éducation. Référence : Rabelais, passage de L'abbaye de Thélème dans Gargantua : des membres vivent dans une abbaye qui  représente une société utopique où les membres suivent l'éducation de l'idéal humaniste (complète, physique, intellectuelle) et où la devises est "fais ce que voudras" les membres étant particulièrement vertueux, ils ne font que des choses bien, qui leur sert et ça ne tourne pas à l'anarchie. Cette liberté repose sur la fois en la nature et les capacitées de l'homme caractéristiques de l'humanisme.

La curiosité

Intro :
curiosité = trait de caractère, attitude d'intêret pour un phénomène, une personne.
manque de curiosité = désintêret, passivité face au monde --> mise en évidence d'une curiosité nécessaire pour se sentir vivant,
Mais curiosité est aussi " le vilain défaut"
Question qui se pose : la différence entre la bonne et la mauvaise curiosité ?

I. Une curiosité indispensable pour avancer

1.la curiosité enfantine
"comment on fait les enfants ?"
à l'école éveiller la curiosité

2. La curiosité=une nécessité sociale
s'intéresser à la vie des autres pour communiquer
ex : L'Etranger de Camus complètement indifférent aux autres --> exclus

3. La curiosité = nécessité scientifique
la soif de savoir
"ouverture de l'esprit" (ex : Les voyages de Lévi Strauss)
époque humaniste (Zénon) et époque des Lumières = curiosité qui permet les avancées techniques d'aujourd'hui

II. Lorsque la curiosité devient indiscrétion ...

1. les attroupements autour de chose de "curieux"
on ne parle pas d'inscrétion sur quelque chose de la nature mais dès que cela touche un comportement humain.
ex : Lettres Persanes de Montesquieu --> un persan à Paris entraine une foule "arc en ciel" autour de lui qui se demande "comment peut on être persan?"
tout simplement lorsqu'il y a un accident sur la route et que le trafic ralentit parce que les gens veulent voir ce qui se passe.
= selon Saint Augustin "la concupicence des yeux" = la convoitise des yeux (d'après ce qu'on a compris ça veut dire que l'oeil est attiré)

complément Wikipédia :
Selon les cultures, les limites de la bonne curiosité et de l'indiscrétion sont différentes
par exemple : en France demander l'age d'une personne ou son salaire (alors que pour le deuxième exemple en Chine c'est normal)

2. l'indiscrétion extreme  : le voyeurisme
les journaux people qui peuvent détruire la vie de gens
les émissions de télé réalité
cause : peut être un besoin d'identification ?

le problème c'est qu'en plus on ne rougit de notre indiscrétion que quand on se fait surprendre : le trou de la serrure de Sartre
Or le voyeurisme télévisuel ou des journaux est donné comme normal.

Les conséquences néfastes de la curiosité :

Quand à cause de trop de curiosité on voit ce qu'on n'aurait jamais du voir, on entend ce qu'on aurait jamais du entendre... --> le point de départ de bien des intrigues policières ou de films d'horreur.
Mais également dans la réalité ( ex : la journaliste russe qui a enquêté sur Poutine, au départ c'était surement une curiosité puis après c'est devenu "un sens du devoir", celui de trouver la vérité)

Dans une certaine mesure, le mythe d'Icare, qui se noie dans la mer Égée pour s'être trop approché du soleil, illustre les dangers d'une curiosité extrême qui se traduit par une quête inconditionnée de la vérité. (wikipédia)

Mais le risque ne fait il pas aussi parti de la vie ?